•          Jean-Pierre Clamadieu, directeur général du chimiste Rhodia, a tenu une conférence de presse, jeudi 12 juillet 2007, pour répondre aux détracteurs du système européen de quotas. Son groupe est en effet l'un des premiers bénéficiaires des crédits issus des mécanismes de projets.Les ventes de quotas de CO2 de Rhodia ont contribué à hauteur de 33 millions d'euros à son résultat brut d'exploitation de 205 millions en 2006. Par conséquent, il a tenu à faire taire les accusations de The Guardian évoquant des irrégularités dans les procédures d'attribution de ces crédits. M. Clamadieu a notamment insisté sur la rigueur du processus d'enregistrement des entreprises sur le marché du CO2, lequel peut durer un an et demi tant les modalités d'enquête a priori, de contrôle en cours de route et de vérification a posteriori sont rigoureux.

             M. Clamadieux, chiffres à l'appui, tente d'appuyer l'efficacité du marché de CO2 : "La hausse des émissions de gaz à effet de serre a été de 0,8 % entre 2005 et 2006, contre 4 % à 7 % si ce système n'avait pas été mis en place."


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  •            La Commission européenne a accordé à la Finlande une allocation annuelle de 37,6 millions de tonne de CO2, soit une diminution de 5,2% par rapport à la proposition initiale qui était de 39,8 millions de tonnes de CO2. 22 pays connaissent désormais leurs allocations pour la période 2008-2012 avec un plafond total d'émission égal à 1896,87 millions de tonnes de CO2 contre 2094,52 initialement proposées par les différents pays.

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  •        La période actuelle se caractérise par les discussions portant sur les changements à apporter au système à la fin de la seconde période, c'est-à-dire après 2012. Jusqu'à présent, les quotas étaient attribués en fonction des émissions passées, ce système de calcul porte le nom de "Grandfathering". Mais il présentait un inconvénient majeur : des usines qui investissaient en énergie propre voyaient leurs quotas diminuer d'année en année et cela n'avait donc aucun effet incitatif auprès des industriels, bien au contraire, les usines qui conservaient leurs équipements vétustes étaient avantagées. Pour contrer ce problème, Eurofer, l'organisation des sidérurgistes européens, veut y substituer une norme d'émission par type de produit sidérurgique. Mais cette solution n'est pas la panacée : elle n'impose plus de limite quantitative globale aux émissions du secteur....

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